L’ode au Pavé de la team Philo-mène

Pavé, nous pouvons sembler folles, exaltée, hors de la réalité, mais quoi qu’il arrive, nous ne pouvons cesser de nous tourner vers toi. Nos cœurs et nos âmes t’appartiennent. Avec ton cœur de pierre et nos cœurs de midinettes, il fallait s’attendre à vivre des étincelles. Nous hurlons, tu restes de marbre. Nous pleurons, tu récoltes nos larmes. Nous t’embrassons, tu absorbes notre salive.

À la seule évocation de ton nom, nos corps entiers vibrent et nous ressentons l’envie de te toucher, de te sentir, de t’honorer. Au contact de ta pierre, fréquemment, nous avons l’impression que nos cœurs vont bondir hors de nos poitrines généreuses ou encore exploser, laissant là un sentiment de coït interrompu.

Cette étrange aventure avec tous ces pétillements est à la fois un ravissement quotidien et une douleur perpétuelle. Être amoureux n’est pas facile, encore moi de toi. Nous souhaitons pourtant ardemment te retrouver afin de nous unir à nouveau pour l’éternité. Cher Pavé, tu es notre source d’énergie, la huitième couleur de notre arc en ciel. Ça va bien aller, crois-tu? Oui… si nous pouvons à nouveaux marcher dans tes pas.

Chaque nuit, nous tendons l’oreille, guettant ton retour afin de t’éteindre de nos mains chaudes, de nos bouches amoureuses et de nos lèvres purpurines. Sans toi, la nuit est froide, la bière tiède et les friandises datent du jour de la naissance de Bacchus.

Cher Pavé, avec toi, nous voulons courir sous la pluie pendant des heures et des heures. Profitez du doux soleil de l’été et du bruit des vagues. Rien ni personne ne nous empêchera d’être ensemble, dussions-nous donner notre vie en échange.

Nous te voulons, nous t’aimons, nous te baisons. Rien n’est trop beau pour toi. Aujourd’hui encore, toutes les craintes que tu nous inspires et les joies si aiguës se mêlent avec la douleur de ne plus jamais pouvoir t’aimer. Nous sommes entières, à toi. Love-toi dans nos bras et ne nous quitte jamais plus. 

Christelle Lison